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Le projet TSR

Quartier du Rambulant (Gilly) (0 - 22 ans et leur famille)

Le travail de rue, de quartier, c’est pour Point Jaune, une porte d’entrée supplémentaire. Une porte qui amène les gens de l’intérieur, ceux qui travaillent dans l’ombre d’un bureau vers l’extérieur. C’est une désinstitutionalisation de l’aide pour lui permettre de prendre place dans le quotidien. 

Depuis 2007, « Point Jaune » a réinstauré, un travail social de rue. Deux travailleurs sociaux avec des profils d’éducateurs travaillent « extra muros » et assurent une présence régulière dans un quartier à la périphérie de Charleroi. Le choix du quartier change en fonction des besoins, des constats de terrain. L’objectif est de se rendre accessible, visible, disponible.

                        

Disponible. C’est avant tout ce qu’est un travailleur de rue. Il y a bien un bureau, un local qui permet de recevoir les demandes, d’entreposer du matériel ou de réfléchir aux projets à mener. Mais l’essentiel du travail se joue sur l’espace public, au sein d’un quartier, sur l’agoraspace ou à la sortie des écoles. Les travailleurs sociaux de rue bougent et font bouger le quartier. Ils proposent des activités aux jeunes, des sorties aux familles, des réunions d’habitants. Ils passent dire bonjour à la sortie des écoles et se font connaître peu à peu. Ils créent du lien. Ils sont réguliers et finissent par se fondre dans le paysage... C’est alors que les demandes émergent tout doucement.

Les travailleurs sociaux de rue ne sont jamais très loin. La confidence est facilitée. La confiance aussi car ils sont connus et reconnus dans le quartier. Le travail de rue ou de quartier, c’est surtout être là, présents. Pour accompagner chacun de ces moments de façon spontanée, bienveillante et éducative.

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